Parc
Montsouris
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Avant d'être
un parc, la plaine Montsouris était occupée par les carrières de
Montrouge, puis par une nécropole qui rassemblait près de 6 millions
d'âmes.
A
ne pas manquer :
Les 1400 arbres, les nombreuses sculptures, l'Observatoire météorologique.
Accès
:
- bd
Jourdan, avenue Reille, rue Gazan, rue de la Cité-Universitaire, rue
Nansouty, rue Emile-Deutsch-de-la-Meurthe
- R.E.R : Cité-Universitaire
»
Situer sur la carte
Horaires
:
Ouverture: 8h en semaine et 9h le week-end.
1/01 au
31/01: 17 h 30
1/02 au 1/03: 18 h 00
2/03 au changt d'horaire: 19 h 00
Changt d'horaire au 15/04: 19 h 30
16/04 au 15/05: 20 h 30
16/05 au 31/08: 21 h 30
1/09 au 30/09: 20 h 30
1/10 au changt d'horaire: 19 h 00
Changt d'horaire au 15/11: 18 h 00
16/11 au 31/12: 17 h 30
NB: Les
horaires de fermeture sont donnés à titre indicatif mais ils peuvent
varier en fonction de la tournée des gardiens
Activités
et services du parc :
- Aires de jeux pour les enfants
- Balançoires
- Aire de jeu de ballon
- Kiosque à musique
- Théâtre
de marionnettes
- Chalet de vente de friandises
- Promenades à dos de poneys
- Prêt de fauteuils roulants
- Restaurant
- Salon-de-thé
- Visites guidées
Se
promener :
Il
est le lieu de détente favori des étudiants de la Cité Universitaire
voisine, qui profitent dès les beaux jours des larges pelouses
accessibles au public. Vous vous y reposerez à l'ombre de ses 1 400
arbres, souvent centenaires, comme ce Ginkgo Biloba (appelé aussi
" arbre aux quarante écus "), le plus grand arbre situé au
bord du lac, qui embrase ses eaux tranquilles lorsqu'en automne son
feuillage d'un jaune intense s'y reflète. A côté du Pavillon de Météo
France, un séquoia géant d'Amérique exhibe son tronc boursouflé et
sur le plateau au-dessus du lac un platane d'Orient au port majestueux
vous impressionnera par son envergure remarquable.
Le parc suit un tracé trapézoïdal composé de trois vastes pelouses
plantées de bosquets et séparées entre elles par trois ponts. Les
anciennes voies ferrées sont dissimulées dans des ravins entourés
d'arbres.
Son paysage est ponctué de nombreuses sculptures en bronze ou en pierre
:
- Dans la partie basse, du côté de l'avenue Reille, " Colonne de
la Paix Armée " par Jules Coutan (1887), " Premier frisson
" par René Baucour (1921) et la " Mort du lion " par
Edmond Desca (1929). Sur les pelouses au-dessus du lac, à droite, un
" Groupe de baigneuses " par Maurice Lipsi (1952), et les
" Naufragés " par Etex (1859).
- Dans la partie haute du parc , " Drame au désert " par
Georges Gardet (1891), " Pureté " par Costa Valsenis (1955)
et les " Carriers " ou " Accident de la mine " par
Henri Bouchard (1900).
- En bordure du boulevard Jourdan, se dresse une statue équestre du
" Général San Martin " par Van Peborgh (1960) et "
Thomas Paine " par S. Borglum (1934).
Vous
y découvrirez aussi le célèbre observatoire météorologique de
Montsouris (1947) et un obélisque de pierre sombre de 5m de haut, percé
à son sommet d'une grande ouverture circulaire. Réalisé par Vaudoyer
en 1806, il est appelé à tort " la mire de l'observatoire ",
car cette mire n'a rien à voir avec l'observatoire météorologique,
c'est tout simplement un repère du méridien de Paris.
Les
canards colverts et un cygne au long cou noir sillonnent le lac en
permanence. Le canard mâle est reconnaissable à sa tête verte, son
bec jaune, son collier blanc et son plastron chocolat, tandis que la
femelle est brunâtre. Ils ont tous les deux une belle tache bleu-roi
sur les ailes, cernée de noir et de blanc.
Se
distraire :
De mai à septembre, attardez-vous au kiosque à musique. Vous aurez sûrement
la chance de profiter d'un des nombreux concerts qui y sont donnés. Et
surtout tendez l'oreille, mais cette fois-ci en hiver, pour entendre le
cri de la mouette rieuse ou du foulque macroule, au plumage noir et au
bec blanc.
Le parc Montsouris attire en effet un grand nombre d'espèces d'oiseaux
: sittelle torchepot, mésange huppée, geai des chênes... Ils trouvent
refuge dans les nichoirs disposés à leur intention sur la petite île,
qui reçoit aussi la visite de tortues de Floride (espèce carnassière)
apportées il y a quelques années par la S.P.A., après avoir été
abandonnées par des acheteurs peu scrupuleux.
Un
peu d'histoire :
Avant d'être
un parc, la plaine Montsouris était occupée par les carrières de
Montrouge, puis par une nécropole qui rassemblait près de 6 millions
d'âmes. Ce passé avait laissé des traces, et les concepteurs durent
faire face à un sous-sol labyrinthique et à la présence de deux voies
ferrées. La guerre de 1870 avec la Prusse compliqua la situation; mais
le parc fut achevé malgré tout en 1878.
Créé sous l'impulsion de Napoléon III, le projet fut confié au baron
Haussmann. L'empereur voulait alors doter d'un espace vert chacun des
points cardinaux de Paris, ce qu'il réalisa, mais après la chute du
second Empire.
C'est à l'ingénieur Alphand que fut confié ce vaste projet qui donna
naissance à un jardin à l'anglaise de 15 hectares. Il garde encore
aujourd'hui les marques de son passé par ses forts dénivelés.
En créant le parc Montsouris, Napoléon voulait s'inspirer des parcs
londoniens. Les espaces verts y jouaient un rôle d'importance; ils étaient
considérés comme des lieux de rencontre où se mêlaient toutes les
classes sociales, une vision très moderne qui prévaut encore et plus
que jamais aujourd'hui.
Le second Empire connut ainsi une vague de création de grands parcs,
dont le parc Montsouris, mais aussi le parc des Buttes-Chaumont et le
Jardin des Serres d'Auteuil, qui en sont les exemples les plus réussis.
Cette vague s'inscrivait dans le programme ambitieux des grands travaux
d'embellissement et d'assainissement du baron Haussmann, Préfet de la
Seine. Il modifiera profondément la physionomie de la Capitale. Pour la
première fois, un service des Promenades et des Plantations, l'ancêtre
de l'actuelle Direction des Parcs, Jardins et Espaces verts, fut créé,
en 1854, sous la responsabilité de l'ingénieur Jean-Charles Alphand.
Ce polytechnicien de 37 ans est également chargé de l'aménagement des
bois de Boulogne et de Vincennes. Ces travaux avaient pour but de
rehausser le prestige impérial, mais aussi de détruire des quartiers
insalubres de Paris qui constituaient les principaux foyers révolutionnaires
de la Capitale.
Le nom de Montsouris, serait issu de " Moque Souris ". Il évoque
des temps anciens, où les moulins de la Bièvre périclitaient et où
les lieux n'étaient plus habités que par des rongeurs.
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